Le problème du poids

Prévenir l’obésité chez les enfants

Obésité infantile, pourquoi c’est si difficile ?

Si l’obésité est une maladie complexe et difficile à gérer pour les être humains sur le plan émotionnel et physique, elle est pour les enfants obèses, un drame absolu et dans leur entendement d’enfant, un problème insolvable. Au delà des dégâts causés sur le plan émotionnel et physique, les enfants gros se sentent abandonnés à tous points de vue, et les parents ne savent pas comment les aider. Depuis 2004, nous avons accompagnés des dizaines d’enfants à retrouver un poids de santé, sans qu’ils n’aient à endurer la moindre souffrance ou frustration. Mais les enfants ne sont pas aptes à décider de leurs propre gré, d’une prise en charge, et c’est aux parents de prendre les décisions pour eux. Mais avant de décider, il est important d’en savoir plus sur les tenants et les aboutissants de cette maladie.

Petite fille obèse à Paris

J’ai été un enfant obèse dans les années 60 à Paris, et j’étais un cas isolé. J’ai souffert abominablement de ce qui était pour moi, une immense injustice et une fatalité. Si je fais aujourd’hui ce métier, c’est parce que cette souffrance d’enfant est restée gravée au fer rouge dans chacune de mes cellules.

L’enfant obèse est souvent incompris et se sent coupable de son obésité. La cause des enfants obèses est celle qui me touche le plus dans le combat que je mène contre l’obésité. La tristesse et la solitude qu’un enfant trop gros peut ressentir est effroyable.L’obésité touche les enfants sur tous les plans, et en dehors de l’inconvenance et la fatigue physique qu’elle leur occasionne, les affronts psychologiques qu’elle leur fait endurer, est un véritable calvaire

Petite, j’endurais tant de souffrances, également réparties entre l’inconfort physique de mon poids, et en grande partie causée par mes propres démons intérieurs, que je demandais tous les jours à Dieu, pourquoi il m’avait faite grosse » . C’est seulement aujourd’hui que j’en connais la raison, Pour mener à bien ce combat.

Ces multiples formes d’auto-dénigrement, c’est ce que les Américains appellent ‘the negative mind », l’esprit négatif. Le type de phrases qui revenait sans cesse dans l’ordre ou le désordre était :« tout le monde te hait, tu ne sers à rien, tu es grosse et moche, tu ne sais rien faire de bien, tu ne sais que te plaindre, rien ne marchera jamais pour toi, tu pourris tout et la vie de tout le monde, tu ne mérite rien, tu es vulgaire et ridicule, tu ne mérite pas de vivre, tu devrais mourir, tu me dégoûtes, ils ont assez de problèmes, ils n’ont pas besoin des tiens en plus, etc ».

Il y a chez les enfants obèses, en dehors d’un terrain génétique favorable, un point commun très marqué. Les Américains appellent cela Le CNC, ou confirmed negative condition. Ces enfants sont très sensibles aux souffrances de leurs proches, et à celle de l’univers, mais aussi se sentent et se considèrent comme les bergers gardien de leur famille et du reste du monde. Ce sont des humanistes de premier degré, qui s’accablent et se culpabilisent de la souffrance des autres

Ils en arrivent à l’abnégation totale de leur identité, à se mettre totalement de côté, pour leur mission et oublient même qu’ils existent. Les enfants gros portent sur leur dos le malheur du monde, et leur surpoids, n’est rien à côté de cela. Notre mission aujourd’hui est de rassurer ces enfants, de les aider à retrouver leur identité, de leur redonner confiance, et d’apprendre aussi à leurs parents, à revisiter le fonctionnement de leur enfant. Le mal être de l’enfant obèse reste aussi ancré dans notre fonctionnement d’adultes obèses, et c’est donc à la source du problème qu’il faut revenir, pour guérir.

Petit garçon en surpoids:

Parmi les enfants qui sont venus me trouver, il y’ a une histoire qui est certainement la plus touchante, la plus inspirante.

C’est celle d’un petit garçon de neuf ans, qui est venu me voir avec sa maman. C’est lui qui avait pris cette décision. C’est lui qui m’avait trouvé sur internet, avait regardé les témoignages, et avait demandé à sa maman de l’emmener jusqu’à ma consultation. Pourtant, Il n’avait qu’une dizaine de kilos à perdre. Mais en réalité, ce petit ange, voulait maigrir pour sauver son papa qui se trouvait être en obésité morbide, avec près d’une centaine de kilos à perdre. Tout cela s’est passé dans le cerveau d’un enfant de neuf ans. Il est venu à moi, pour montrer à son père que l’on pouvait maigrir et changer, se sauver. Tout ce qu’il apprenait à mes côtés, il le rendait à son père. Non seulement en quelques mois, il avait maigri, mais il était devenu le coach de son papa.Parfois les enfants, sont bien plus conscients que nous, et prêts à s’imposer des changements, si ils savent en contre partie que cela leur est possible.

Les enfants ou le futur de l’humanité:

L’obésité chez les enfants a atteint des niveaux épidémiques.

L’OMS a évalué à 22 millions le nombre d’enfants âgés de cinq ans souffrant d’excès de poids.

Aux États-Unis, le pourcentage d’enfants entre 5 et 14 ans souffrant d’excès de poids est passé ces trente dernières années de 15% à 32%.

Un enfant sur quatre aux États-Unis souffre d’excès de poids ; 11% y sont obèses.

À Beijing, 20% des écoliers sont obèses. D’après les dernières statistiques de l’OMS, il y aurait en Chine aujourd’hui près de 500 millions d’obèses
16% des écoliers saoudiens sont obèses.

Au Royaume-Uni, 14 % des garçons de 15 ans sont en surpoids (pré-obésité) et environ 4 % sont obèses; pour les filles du même âge, ces chiffres sont respectivement de 11 et 3 %.

L’Italie détient le record incontesté d’obésité infantile, devant tous les autres pays avec 37 % d’enfants obèses.
L’ère de la première génération d’enfants, à mourir avant celle de ses parents de complications liées à l’obésité…

Principales complications: En voici trois: le diabète, l’hypertension artérielle et les maladies cardiaques et problèmes de santé considérés autrefois comme spéciques des adultes. D’après un institut américain (U.S.Institute of Medicine), 30 % des garçons et 40 % des filles nés aux États-Unis en 2000 risquent à tout moment de souffrir d’un diabète de type 2 lié à l’obésité.

Les études montrent une tendance alarmante chez les enfants. L’augmentation du taux d’obésité est en train de provoquer une augmentation du taux d’hypertension. À moins que nous n’inversions cette tendance à l’hypertension, nous allons affronter une explosion d’affections cardiovasculaires chez les jeunes adultes et les adultes, prévient Rebecca Din-Dzietham, professeur à l’École de médecine Morehouse d’Atlanta, aux États-Unis.

Obésité des enfants, les facteurs en cause:

Qu’y a-t-il derrière cette épidémie mondiale d’obésité infantile ? Bien que les gènes puissent prédisposer à l’obésité, l’évolution alarmante du problème au cours des dernières décennies semble indiquer qu’ils ne sont pas seuls en cause. Stephen O’Rahilly, professeur de biochimie clinique et de médecine à l’université de Cambridge, en Angleterre, déclare: Rien dans le domaine génétique n’explique la progression du taux d’obésité. Il n’est pas possible que nos gènes se soient modiés en 30 ans. La clinique Mayo, aux États-Unis, analyse ainsi les causes: Bien qu’il existe des causes génétiques et hormonales à l’obésité infantile, la surcharge pondérale est en grande partie due au fait que les enfants mangent trop et ne font pas assez d’exercice. Deux exemples illustrent l’évolution des tendances en matière d’habitudes alimentaires aujourd’hui.

Premièrement, comme les deux parents travaillent et qu’ils ont moins de temps et d’énergie pour cuisiner, les plats tout faits deviennent la norme. Les fast-foods ont fleuri partout dans le monde. Une étude a rapporté que près d’un tiers des enfants américains de 4 à 19 ans mangent quotidiennement ce genre de nourriture — habituellement riche en sucres et en graisses, et certes en portions copieuses, donc alléchantes. Deuxièmement, les sodas ont supplanté le lait et l’eau. Chaque année, par exemple, les Mexicains dépensent plus pour les sodas — particulièrement pour ceux à base de cola — que pour les dix denrées de base principales réunies. Selon le livre Vaincre l’obésité infantile (angl.), une consommation quotidienne d’un peu plus d’un demi-litre de soda peut entraîner une prise de poids de 11 kilos en un an !

En ce qui concerne le manque d’activité physique, une étude menée par l’université de Glasgow, en Écosse, a révélé qu’en général un enfant de trois ans ne se livrait que 20 minutes par jour à des » activités modérées à intenses « . Commentant cette étude, James Hill, professeur de pédiatrie et de médecine à l’Université du Colorado, a déclaré : » La sédentarité croissante des enfants britanniques n’est pas exceptionnelle; on la retrouve presque partout dans le monde. »

Sources: The National Institutes of Health and the Mayo Clinic

Comment aider son enfant en surpoids ou obèse à maigrir?

Nos enfants sont aujourd’hui en danger, mais nous parents, pouvons les aider à retrouver non seulement leur poids de santé, sans la moindre souffrance, mais à rétablir un équilibre émotionnel propice à leur bon développement. Par le biais d’un accompagnement approprié, d’un soutien, et de la prise en charge aussi de la famille sur un plan informatif et préventif, le sort de l’enfant obèse ou en surpoids peu s’améliorer. Par le biais de nos méthodes de coaching Smart and Light, de nos ateliers de cuisine et dégustation convivial et festif, par le biais des séances de responsabilisation et de comportements, par le bais de nos séances de sport ludiques, nous sommes en mesure de capter leur attention, et leur donner envie de changer, de bouger, d’apprendre, sans même qu’ils s’en rendent compte. Un enfant peut maigrir, et peut maigrir sans souffrir, des dizaines d’entre eux sont venus nous demander de l’aide et ont pu recommencer à gambader joyeusement comme des enfants, sans plus se soucier de rien.

Prévenir l’obésité chez les adolescents

Surpoids et obésité de l’adolescent: comment faire?

Grossir à l’adolescence ou être un adolescent en surpoids

L’adolescence est le moment des transformations physiques. C’est pourquoi, c’est un moment critique de nos vies à tous. Ces changements nous poussent souvent à ne plus nous accepter, et à faire un réel rejet de notre corps.

Pour les jeunes femmes adolescentes, c’est prendre conscience de leur féminité, de l’effet que cette féminité a sur le regard que les autres leur renvoient, en particulier le regard des hommes.Ce regard peut être gênant et même faire peur. Beaucoup de jeunes filles vont alors faire le choix conscient ou inconscient de dissimuler leur corps en prenant du poids, et en changeant leur morphologie. D’autres peuvent opter pour le rejet de nourriture, afin là aussi d’essayer de dissimuler leurs formes féminines, et tomberont dans un modèle d’anorexie.

FPour les jeunes hommes, l’adolescence, c’est effectivement prendre conscience de leur puissance masculine et d’essayer de s’y ajuster mentalement pour ne pas décevoir, et cela peut passer par toutes sortes d’excès et de compulsions, voir d’édictions.

C’est aussi le moment du rejet total de leur environnement, , de la contestation, de l’opposition, de la non acceptation, alors il est d’autant plus difficile d’intervenir et de les aider.

Pour les adolescents qui sont déjà obèses, deux énormes problèmes vont se poser : le rejet social et amoureux, ainsi que les échecs successifs de perte de poids.Le risque est donc pour eux de s’engager dans une sorte d’engrenage autodestructeur, les poussant à des aberrations au niveau de leur comportement alimentaire, qui aggraveront leur obésité, et à accumuler les messages d’erreurs.

Personnellement, ayant été un enfant obèse, je suis entrée dans l’adolescence avec des problèmes déjà bien existants, et des habitudes de comportement qui étaient liées à mon poids. Je dois dire que pour moi, les choses ne pouvaient pas être pire que celles que j’avais vécu pendant mon enfance. Avec le recul des années, je crois ne pas avoir plus souffert dans ma période d’adolescence, si ce n’est peut-être en ce qui concernait mes déboires amoureux. Mais c’est au niveau familial que les choses se sont dégradées, car j’en voulais terriblement à mes parents, de ne pas être à la hauteur de mes souffrances. Surtout de ne pas mesurer mon mal-être, ni de pouvoir m’aider à guérir.

FLes facteurs responsables de l’obésité des ados:

Les ados, les proies idéales de la société de consommation…

Les adolescents sont les proies idéales de notre nouvelle société de consommation. Étant donné qu’ils génèrent les plus grands pourcentages de cette consommation, tout est programmé pour mieux les appâter. On fabrique même aujourd’hui et c’est scandaleux, des cigarettes à la fraise ou au chocolat, pour les inciter à fumer. Il en est de même avec tout le reste, la publicité qu’il regarde à longueur de journées, puisqu’ils y sont exposés au quotidien, on les incite à tous les vices, et à toutes les addictions alimentaires et comportementales.

Les ados, sont aussi les victimes des nouveaux modes d’échanges virtuels, par le biais d’Internet, achètent l’un après l’autre tous les jeux vidéos qui abondent sur le marché, tous les gadgets liés à ces nouvelles technologies. De plus ils n’ont même plus besoin d’aller faire les magasins, mais juste de convaincre leur parents de commander en ligne, quand ils ne se débrouillent pas pour commander tous seuls…Et aujourd’hui, on peut assis se commander une pizza en ligne, des glaces, des sodas, des bonbons..Même descendre au coin de la rue est devenue inutile.

L’industrie agro-alimentaire, responsable de cette alimentation empoisonnée dont ils sont tellement friands, leur revend ensuite l’antidote de leur poison, avec les « produits miracles » de l’industrie minceur, dont les jeunes filles sont les premières victimes, paniquées par les critères de beauté de la société, revendiquant le mythe du corps parfaitement anorexique.

Mais revenons à cette sédentarité imposée. C’est vrai que la tentation est grande, pour un ado qui perçoit l’extérieur comme source de rejet, de s’isoler tranquillement loin du regard des autres, devant ses innombrables gadgets et snacks anti ennui. La pratique d’un sport est presque ridiculement déplacée. De plus, elle les obligerait à se mélanger au groupe, et à ressentir encore plus d’inconfort.

Comment ne pas être tenté, comment ne pas être perdu, comment sortir de ces horribles habitudes, qui nous éloignent, et nos enfants en tous premiers lieux, des notions de réalité.

Comment aider son ado a maigrir?

Le seul moyen de convaincre un ado de quoi que ce soit, est de réinstaller le dialogue, la confiance et l’humour. Nous avons pris en charge des dizaines d’ados chez Smart and Light depuis douze ans, et nous nous efforçons de leur donner très envie de s’investir à nos côtés dans leur phase de transformation.

Nos encadrants ou accompagnants, sont des grands spécialistes de l’adolescence, étant resté eux-mêmes de grands ados, mais surtout passionnés par leur métier. Notre programme de E-learning est aussi parfaitement adapté à leur mode de vie, et nous pensons que ce programme leur est vraiment destiné. Derrière l’ordinateur, à l’abri des regards indiscrets, ils peuvent décider de changer, et de participer à leur propre transformation, d’une manière à la fois ludique et qui répondent à leurs critères.

Surpoids et obésité de l’adulte

Comment maigrir à l’âge adulte ?
La représentation du surpoids et de l’obésité aux yeux de la société

Si les traumatismes de l’enfant en surpoids ou obèse se perpétuent et entachent de façon dramatique l’adolescence, ils ne sont pas moins présents à l’age adulte. La logique de la vie, ainsi que les normes de la société, font qu’un adulte soit désormais en mesure de se marier et de se reproduire. Pour les personnes en surpoids ou obèses, se marier est un challenge supplémentaire, un pari presque impossible. Mais sur le plan professionnel, le surpoids et l’obésité seront des critères sévères de refus à l’embauche ou de possible perte de son emploi. Au niveau social aussi, le malaise des personnes en surpoids ou obèses peut être un obstacle radical, et les obliger à rester en dehors de toute vie sociale, réduit à l’isolement.

Sur le plan sentimental

Il est des milliers de questions qu’un adulte se pose si il est en surpoids ou obèse dans la société d’aujourd’hui : Vais-je réussir à séduire, à trouver un homme ou une femme qui me trouve désirable tel que je suis ? Et si j’ y arrive, ne me sentirais-je pas d’avance en posture d’infériorité? Qui voudrait se retrouver dans un lit avec moi, ou me tenir la main dans la rue, diner dans un restaurant chic en ma compagnie, ou m’emmener chez des amis? Qui pourrait-être fier de moi, comme je suis?

Si la question ne se pose pas, quand on est déjà en couple, d’autres sources de problèmes apparaitront. Au sein du couple, s’est structuré une organisation, une logique de vie, des habitudes, la répartition des tâches quotidiennes, les prises de décision. La personne en surpoids ou obèse, aura tendance à vouloir compenser ce qu’elle considère être un tel fardeau que son surpoids pour son conjoint, et à se sous-positionner, à accepter sans rechigner toutes les exigences de celui-ci, et par ce fait, va s’auto-dégrader aux yeux de tous. De l’image qu’elle a d’elle même, sera redéfinie la nouvelle image d’elle au sein du couple.La réalité est que nos conjoints ne sont pas responsables, de notre vision de nous même, et ont parfois plus d’estimes à notre égard que nous -mêmes.

Sur le plan professionnel

Les candidats obèses ont en moyenne 2 fois moins de chances de décrocher un entretien d’embauche, et un obèse reçoit 3 fois moins de réponses positives pour un poste de commercial … et 24 % de réponses positives en moins pour un poste de télévendeur ! Une discrimination est prévue par la loi, car les recruteurs n’ont pas tous conscience de discriminer en choisissant des candidats en fonction de la photo et du poids supposé. Or, l’apparence physique est bien un critère de sélection qui est discriminatoire au même titre que l’appartenance à une ethnie, le sexe ou l’appartenance religieuse. Qu’il s’agisse d’un poste de commercial ou de télévendeur la discrimination en raison du physique est tout aussi illégale.

La discrimination dans l’accès à l’emploi dont sont victimes les personnes obèses frappe particulièrement les catégories sociales défavorisées. Dans les pays occidentaux comme en France ces liens sont bien connus. Par conséquent, la discrimination au moment du recrutement atteint de manière évidente des candidats qui rencontrent déjà des difficultés d’accès à l’emploi en raison de leur sexe, de leur origine géographique, de leur couleur de peau, du quartier défavorisé où ils résident et de leur capital scolaire. Mais la surcharge pondérale est pour de nombreux métiers de représentation, de communication , un frein majeur à l’embauche, et ce, sans tenir compte du milieu, du niveau de vie, du degré d’études, du niveau de culture, des qualités humaines ou intellectuelles, des diplômes ou même de l’expérience. Malheureusement, l’image est aujourd’hui cruciale, et on préfèrera prendre pour certains postes des gens correspondant à l’esthétique actuel, que des gens réellement qualifiés, mais qui ne possèdent pas les critères physiques de l’emploi. Les personnes en surpoids ou obèses trouveront plus facilement des postes administratifs, ou leur image n’est pas exposée, ce qui n’altèrera pas l’image de l’entreprise.

Sur un plan social

Tout dépend de la personne en surpoids ou obèse à intégrer ou pas un cercle d’ami. Ceux qui ont déjà un cercle d’ami, ne subiront pas l’isolement de ceux qui n’ont pas eu cette chance. Il est pratiquement impossible et inimaginable pour eux, d’aller spontanément vers les autres et de s’intégrer socialement à un groupe, et encore plus improbable que le groupe vienne à eux. Ils préfèrent se mettre en retrait, afin d’éviter le rejet, les regards les moqueries.Il restera loin du groupe, loin des soirées, loin des activités, loin des sorties, loin des autres afin d’éviter de souffrir. L’isolement des personnes en surpoids est pratiquement inévitable, quelque soit sa situation familiale. Combien de femmes mariées, refusent d’accompagner leurs maris à des évènement familiaux, de crainte d’être jugée? Combien d’hommes refusent d’accompagner leur famille à des ballades en forets ou a des évènements sportifs, de peur de ne pas pouvoir les suivre?

Comment maigrir quand on pense avoir tout essayer ?

A l’âge adulte, on a en général déjà tout essayer et comme rien n’a marché, on a renoncer ou perdu tout espoir. On a aussi surtout perdu la confiance en notre pouvoir de changer, en notre pouvoir tout court. L’obésité et le surpoids, provoquent de tels sentiments de tristesse et de culpabilité, que l’on finit par se détester profondément, sans plus trouver d’issues. Il est pratiquement impossible de s’en sortir tout seul, et c’est en cela que l’accompagnement d’un coach peut être crucial.

Moi, je suis passée par tous les stades d’obésité, et j’ai réussi à m’en sortir. C’est en cela que je peux tendre la main à quelqu’un qui vit les circonstances que j’ai vécu. J’ai passé plus de 20 ans à me poser des questions et à chercher comment aider, sans qu’il n’y ai la moindre difficulté ou souffrance pendant le parcours de transformation. J’ai fini par trouver ces ingrédients nécessaires à la construction de ce programme, et depuis douze ans, je pratique ce métier qui me rend très heureuse. Pouvoir sortir quelqu’un de cette situation, le remettre dans la bonne direction et lui confier les rennes de sa propre vie, est ce qui me réjouis le plus. Ce programme Smart and Light a été conçu dans cette optique. Nos séances d’accompagnement comportemental, culinaire et physique sont destinées à vous redonner le contrôle, tout en vous faisant découvrir la vie sous un angle différent. c’est par le plaisir, et non par la contrainte, que vous pourrez retrouver vos marques, et revivre mieux et autrement.

Notre responsabilité de parents

N’oublions pas qu’à l’âge adulte, nous sommes déjà des parents, ou alors en passe de le devenir. Nous nous devons d’être des modèles pour nos enfants à tous points de vue. Leur apprendre à manger sainement et à vivre sainement est notre première responsabilité de parents. Les animaux dans la nature le font, c’est la première chose à laquelle ils se dévouent avec acharnement jusqu’à ce que leur progéniture soit capable de survivre avec les bons conseils qu’ils leur auront prodiguer. leur devoir de parents est de monter à leur petits comment se nourrir dans l’environnement qui est le leur, afin qu’ils puissent survivre et se perpétuer. Manger sain est un devoir envers nous et envers nos enfants, car si ce n’est pas à la maison que l’on apprend cela, ce n’est certainement pas à l’école ou à la cantine qu’ils pourront l’apprendre malheureusement. Si notre modèle n’est pas le bon, nos enfants seront les premières victimes. Ce que l’on fait pour nous, nous le faisons aussi pour les nôtres, pensez-y, et prenez en toute la mesure.

Le surpoids ou l’obésité des femmes

Depuis près de douze ans, je consulte de nombreuses femmes qui viennent me trouver à tous les stades de leurs vie de femmes : enfant, adolescente, jeune femme, femme prête à se marier, prête à avoir un bébé, femmes n’arrivant pas à avoir un bébé, femmes venant d’accoucher, mère de famille, femmes de 50 ans pré ou post ménopausées, femmes célibataires, ou récemment séparées, femmes seniors. Chacune de ses femmes ont des attentes bien particulières par rapport à leur surpoids, et chacune son histoire de vie, ses circonstances, ses besoins, ses obligations de couple, familiales ou professionnelles.
Avec chacune de ses femmes, je m’efforce de trouver la passerelle la plus adaptée à l’amorce ce voyage de transformation, qu’elles s’apprêtent à faire. Dans la plupart des cas, nous y arrivons ensemble parfaitement bien, pour des résultats optimums et qui perdureront sur le long terme. Il y a pour chacune d’elles la solution, et à de très nombreuses reprises, j’ai pu voir les métamorphoses de leur corps et de leur vie avoir un impact très positif sur leur équilibre de femmes et constater la vision optimiste qui les accompagnait dès lors. L’acceptation et l’affirmation de leur féminité bien assumée, sont toujours un immense bonheur pour moi et une véritable satisfaction. J’aime pouvoir assister en temps réel aux transformations positives de la vie de ces femmes, pour le plus grand bonheur de leur entourage, de leur famille, de leur conjoint, de leurs enfants, mais avant tout d’elle même. Leur réussite est plus symbolique qu’une consécration de meilleure actrice à Cannes, puisque il s’agit surtout du rôle de leur vie.

La sexualité et le surpoids

Je dirai que de tous les aspects de la vie d’une femme obèse, ou en surpoids, la sexualité, est celui qui peut en être le plus altéré, en dehors des problèmes de santé.

La sexualité d’une femme fait partie intégrante de son épanouissement général, et lui donnera la tonalité de sa vie affective, de sa vie de femme tout simplement.

Ne pas plaire, ne pas se plaire, ne pas se sentir désirable, les femmes obèses se sentent mises au banc de la société ; Les jeunes femmes obèses, dont l’obésité datent, se sentent totalement rejetées et bannies de la société et de ses canons de beauté filiforme. Discriminées, elles savent qu’il leur sera difficile de se caser.

Ceci provoque d’énormes angoisses, surtout lorsqu’elles sont en âge de se marier et d’avoir des enfants.

l fut un temps où l’embonpoint voir même les énormes volumes étaient significatifs de grâce, de féminité et de volupté. Dans certains pays, même, signe de bonne santé, de solidité, ou de richesse.

Mais les temps ont changé, et les critères de beauté aussi.

Fini les bourrelets gracieux, les grosses fesses et les grosses cuisses, et en dehors de certains amateurs de femmes fortes, assez peu nombreux, les hommes préfèrent les minces, et les femmes d’aujourd’hui le savent bien.

Les hommes qui revendiquent leur attirance pour les femmes obèses (Fat admirers) sont plutôt considérés par les psychiatres, comme des personnes voyeuristes ou régressives, ravalant dans leurs fantasmes, la femme au rang d’objet. Mais de plus, une femme qui n’aime pas son corps, ne comprendra pas comment un homme, lui, puisse l’apprécier, et déclinera en général le rapport sexuel, ou le vivra de manière très négative.

La conséquence de cette mauvaise image de soi présente souvent des troubles sexuels appelés « anorgasmie « et qui pourrait remonter à l’enfance. En effet les femmes ne sont pas aptes à jouir mécaniquement comme les hommes le peuvent, et ont besoin d’un cadre idéal, et d’un bon nombre de conditions réunies, pour atteindre leur plaisir.

Dans certains cas, le refus de maigrir peut être lié à la peur de devenir « trop » séduisant ou « trop » vulnérable à la séduction. Non que les femmes obèses aient peur de plaire, mais elles craignent plutôt de révéler leur vraie nature, ou de voir se libérer une sexualité débridée, et continuent donc à manger. Ou bien, au contraire, elles retombent dans leurs accès de nourriture, parce que cette sexualité n’est pas conforme à leurs attentes.
Dans le cas des boulimiques, (encore un paradoxe de l’obésité), les crises peuvent aussi être la conséquence d’un déséquilibre à la base, d’ordre sexuel.
Souvent afin de combler un manque affectif, de calmer ses angoisses, de se taire et ne pas dire des choses dévastatrices, ou de remplacer l’acte sexuel. Car ce qui effraye le plus les personnalités boulimiques, dans l’acte sexuel, c’est de s’abandonner à leur partenaire et ne plus avoir le contrôle. Mais le contrôle, ce n’est évidemment pas ça.

Elles ont aussi peur d’éprouver des émotions, peur de passer du temps seules et confrontées à elles-mêmes. Si leur vie sexuelle est si peu satisfaisante, c’est parce qu’elle est réfrénée à différents moments de son développement. Ce ne sont pas les crises de boulimie qui créent les problèmes sexuels, mais le peu d’estime de soi et le jugement négatif qu’on porte sur son propre corps. C’est pourquoi, dans les cas de boulimie, les approches thérapeutiques placent la diététique au second plan et se concentrent surtout sur les soins du corps et la psychothérapie.

La boulimie va souvent de pair avec une forte anorexie sexuelle : le désir est souvent absent, et les rapports sexuels sont surtout vécus de l’extérieur, comme si le sujet était spectateur de lui-même.
Pour conclure sur ce point déterminant dans la vie d’une femme, et pour lequel il me semblait important de consacrer un chapitre entier, je dirai, qu’il est essentiel, si votre obésité, influe de manière négative sur votre sexualité, de bien considérer l’impact que cela aura sur le reste de votre vie.

Sans sexualité, sans affection, sans amour, sans séduction, sans plaisir physique, sans satisfaction d’ordre sensuel, vous risquez de passer à côté de l’essentiel de votre vie de femme, d’épouse, de mère, ou d’amoureuse.
Il faut donc cessez de se leurrer comme beaucoup d’entre nous, l’avons fait à certaines étapes de frustration amoureuse, et de se dire qu’on s’en fiche !!!!On sait bien que ce n’est jamais le cas. On ne s’en fiche pas, et même pas du tout.
Vous ne vivrez pas sans amour, mais par pitié, faites le premier pas envers vous-même, nous en valons tous la peine, comme le dis si bien L’OREAL, et nous sommes nos premiers alliés.

L’effort que font beaucoup de femmes, à s’auto-dénigrer, à s’oublier, sur un plan physique et vestimentaire, à se dissimuler, ou à se haïr, puis à payer de ces choix, est plus difficile, que celui qu’elles pourraient fournir afin d’inverser la vapeur, et de récupérer leur vie et leur bien-être. Nous sommes tous capables de changer ces horribles messages d’erreurs que nous envoyons avec récurrence à notre cerveau, et qui bouleversent nos actions, nos comportements, nos relations, nos choix et nos vies.

Nous sommes tous capables de prendre des décisions, de passer à l’action, de nous organiser afin de mieux vivre, de mieux manger, de faire des efforts vestimentaires, de faire un peu de marche, mais surtout nous sommes tous capables de reprendre le contrôle de nos vies, de nous maitriser, et de nous rendre compte que les circonstances de nos vies, sont celles que nous avons délibérément choisis de faire.

Le premier coach, qui était un coach de tennis, disait : le pire ennemi d’un joueur sur un court, c’est avant tout, lui-même !!!!
La balle est dans votre camp ; Vous pouvez le faire !!!!

La grossesse

La grossesse est le symbole absolu de la féminité et de l’amour. Il est aussi symbole de continuité, et symbole de la vie.

Mais la grossesse est aussi le stade de la vie ou l’on passe de la position établie, d’enfant de quelqu’un, pour devenir le parent de quelqu’un, ce qui signifie que l’on devient responsable de la vie de cet être que l’on va mettre au monde. Responsable de la vie de cet être, de sa santé, de son bien-être, de son éducation, de son environnement, et des messages que l’on veut pouvoir lui transmettre. Sinon à quoi bon faire un enfant, juste comme ça pour s’occuper ou pour se faire plaisir.

Devenir parents impliquent des tas de responsabilités, et cette décision que de procréer, ne doit pas être pris à la légère.

Pour une future maman obèse, les risques de faire mal les choses est forcément plus grand.

Primo, si arrivé à ce stade de maturité,( celui de faire un enfant), elle n’est pas arrivée à guérir et à adopter une meilleure hygiène alimentaire, un mode de vie plus sain, et qu’elle est autocentrée sur ses problèmes d’image, ou sur sa solitude, et qu’elle est encore au point de s’envoyer des messages d’erreurs à elle, que peut elle espérer transmettre de positif à son enfant.

Je n’essaie pas ici de dissuader les femmes obèses de devenir maman, mais plutôt de faire passer un message des plus importants pour le devenir de leurs enfants.

Une maman doit être un exemple, et organiser le nid de son enfant en faisant les meilleurs choix, des sacrifices, et des changements.

En général, les femmes se vantent d’arrêter de fumer lorsqu’elles apprennent qu’elles sont enceintes. C’est bien, bravo, oui, mais le reste ?

Un berceau aux couleurs pastel, et une chambre remplie de nounours et de couleurs, ne sont pas les éléments prédominants, d’un bon environnement pour un enfant qui vient au monde

Il n’y a aucune méchanceté dans mes propos, mais simplement, l’envie de faire prendre conscience, à celles qui devraient être le plus à même de dire, qu’elles ne veulent pas faire de leur enfant, un enfant obèse.

Un bébé prêt à venir au monde, pèse avec son placenta et ses enveloppes, 5 à 6 kg, 2 litres de rétention d’eau et 2 à 3 kg de réserve graisseuse physiologiquement nécessaire, soit 9 à 11 kilos.
Voilà le poids qu’une future maman devrait prendre pendant sa grossesse, et pas un gramme de plus, ne lui est nécessaire.
De plus comme je l’évoque dans le chapitre de l’enfance, le fait de se nourrir mal et trop richement pendant la grossesse, peut entrainer votre bébé sur les mauvais rails, et le prédisposer plus facilement à aimer les mauvais aliments, et à en être dépendant.

D’autre part, l’obésité augmente non seulement les risques d’infertilité, mais aussi les risques de complications au cours de la grossesse Elle augmente les risques d’hypertension et de diabète, qui sont des facteurs de risque bien connus d’accouchement prématuré et de complications néonatales. Une femme obèse a également plus de risque d’avoir un gros nouveau-né (macrosomie), d’accoucher par césarienne, de faire une fausse-couche ou de perdre son bébé à la naissance.

L’obésité peut également déclencher pendant la grossesse des maladies comme le diabète gestationnel, des pré-éclampsies, ou des phlébites.

Ce que je vous recommanderai donc de faire pendant votre grossesse, est de ne pas dépasser les 2000 calories par jours, tout en mangeant de tout, mais surtout de bons produits.

Mangez autant que vous voulez et à chaque fois que vous avez faim.

Des viandes sauf du porc et du mouton qui sont trop gras.

Des volailles, mais ne mangez pas la peau.

Tous les poissons, sauf les poissons fumés, et sauf les fruits de mer qui ne sont pas recommandés pendant la grossesse.

Tous les fruits, mais pas plus que 5 par jours, et pas non plus les plus sucrés, comme les figues, les dattes, les bananes, les cerises.

Tous les légumes sauf les betteraves, le mais, les avocats, les pommes de terre. Évitez aussi le riz et les pâtes, qui ne vous apportent rien d’essentiel.

Manger des produits laitiers 0 %, lait, fromage, yaourt.

Manger des œufs bien frais, mais sans en abuser.

Manger une tranche de pain complet par jour, maximum deux.

Éviter les matières grasses comme l’huile, le beurre, essayez de n’absorber qu’une cuillère à café de l’un ou de l’autre par jour.

Évitez tous ce qui est sucré, et si vous avez envie de chocolat, prenez un carré de chocolat noir par jour, voire deux, mais pas plus, car cela
risque de déclencher des envies de sucre ;

Évitez toutes les boissons sucrées, ainsi que le thé et le café, qui vous énerveront vous et votre bébé.

Évitez bien sur l’alcool, qui en premier lieu atteindrait le bébé, mais fait aussi grossir.

Essayez aussi de boire un à deux litres d’eau peu minéralisée, qui vous aidera à drainer votre organisme.

Allongez vous dix minutes autant de fois que vous le pourrez, c’est bon pour votre circulation.

Si votre grossesse vous le permet, allez faire des petites ballades courtes.

Prenez de bons bains relaxants, et profitez en pour masser votre ventre, et dire de belles choses à votre bébé.

Écoutez des musiques douces et relaxantes.

Tenez un petit journal, où vous pouvez noter tous les jours, toutes les belles choses que vous avez envie de faire pour votre bébé, tout ce que vous voudriez lui transmettre, de bon et de joli.

Prenez soin de vous, essayer de vous masser, de vous faire belle, de rayonner, vous êtes en train de donner la vie.

Essayer de trouver de bons livres sur le développement personnel, comme Louise Hay, Anthony Robbins, ou Deepak Chopra, cela vous stimulera beaucoup.

Répétez vous aussi souvent que vous le pouvez que vous vous aimez, que vous aimez la vie, et que c’est pour cela que vous mettez un enfant au monde.

Les enfants sont des cadeaux du ciel, ils sont une source intarissable, d’amour, d’expériences et d’apprentissage.

Pour eux et à travers eux, on devient meilleur, car ils nous stimulent à donner le meilleur de nous-même. Leur rayonnement nous montre le chemin, et nous donne envie à notre tour de rayonner.

Vous serez une merveilleuse maman, et pour votre enfant, vous serez toujours la meilleure.

Faites toujours les choses avec votre cœur, car nous les personnes en surpoids, nous avons en nous beaucoup d’amour à donner, et nos cœurs débordent. C’est aussi notre particularité.

L’après grossesse

Le début d’une nouvelle vie marque le changement pour tous les membres de la famille, et l’arrivée d’un bébé, est une merveilleuse aventure qui commence, mais qui chamboule totalement nos vies.
Le baby blues ou la dépression du post-partum, touche 7 femmes sur 10, après l’arrivée d’un bébé

La statut d’une femme change lorsqu’elle devient mère, et elle doit aussi réorganiser sa vie de couple.

Faites- vous aider, dès le début, car vous en avez besoin. Expliquer le à votre entourage, et trouver le moyen de ne pas vous retrouver seule. Si il y a un investissement à faire, c’est celui-là.

Octroyer vous les services d’une experte, sage-femme ou puéricultrice, au moins quelques heures par jour, pendant les premiers mois, et des votre retour à la maison.
Apprenez tout ce que vous pouvez sur un plan technique, car ce n’est pas évident de devenir mère en un seul jour, et cela vous permettra aussi de vous reposer.
Le repos est essentiel, car sinon, avec les nuits blanches, on fini par devenir un peu dingo. Si vous êtes exténuée, vous ne ferez rien de bon, et mélangé au stress, cette fatigue finira par devenir très nocive.

Essayez aussi de faire des roulements avec le papa, la nuit, c’est aussi son devoir de vous aider.
Prenez- les choses avec humour et patience, ne vous victimisez pas, car après tout, c’est vous qui avez voulu un enfant, non ? Si votre bébé pleure, faîtes avec votre cœur. N’écoutez pas trop les conseils des uns et des autres, en matière de pleurs, vous êtes sa mère, et le lien entre vous et votre bébé, est le seul qui doit être pris en compte. Maitrisez les choses, avec patience et sérénité, vous êtes devenue maman, et c’est le moment de le montrer.

L’énervement et l’angoisse, ne seront d’aucun recours. Écouter votre bon sens, et tout rentrera dans l’ordre.
Partez du principe que plus vous serez stressé, et plus votre bébé le ressentira, ainsi que les autres membres de la famille, ce n’est pas une bonne chose.
Les heures où vous serez secondé sont essentielles, dormez, prenez un bon bain chaud relaxant aux huiles essentielles. Ce n’est pas le moment de vous ruer pour faire les courses, essayez plutôt de récupérer, et demander de l’aide au papa, ou à d’autres membres de la famille.
Lisez, détendez-vous, prenez soin de vous, de votre apparence, de votre corps. N’oubliez pas que pour le papa de l’enfant, les changements sont aussi conséquents.
Faites les exercices que vous recommande votre kiné…….

Essayez de manger le plus sainement possible, et dites vous qu’il est temps de ne plus vous goinfrer si c’est le cas.
Lorsque vous aurez fini la période d’allaitement de votre bébé, que je vous recommande vivement de faire, vous allez commencer à préparer pour lui des petites soupes de légumes avec de la viande et du poisson.

Profitez en vous aussi.
Essayez de manger, vous et lui, le plus sain et biologique possible, soyez très regardantes des aliments que votre enfant va manger, et inutile de mettre 50 grammes de beurre dans vos préparations, une moitié de cuillère à café, est largement suffisante.

Donnez lui à boire de l’eau dans ses biberons, ne lui insuffler pas le besoin de sucre, dont il est si difficile à se défaire.
Vous aussi, buvez de l’eau, des tisanes, des jus de fruits pressés, surtout orange et citron, pour la vitamine C qu’ils contiennent.
Manger de la viande, mais ni porc, ni mouton, des poissons à volonté, des fruits de mer, manger des crudités, et des légumes cuits.
Évitez les féculents, les pâtes, les sucreries, les matières grasses, le pain, en trop grande quantité, vous n’en avez pas besoin. Une à deux tranches de pain complet sont suffisantes, si absolument nécessaires pour vous.

Mangez aussi des produits laitiers à 0% de matière grasse, des œufs (pas plus de deux par jours).
Vous pouvez aussi manger des cornichons, et utiliser de la moutarde et des épices.
L’astuce est de ne jamais avoir faim, alors prenez le temps de remplir votre frigo de bonnes choses, comme des poulets rôtis, des tranches de dinde, des grosses salades, avec du thon nature et des œufs durs, un filet de vinaigre balsamique et quelques gouttes de paraffine.

Préparez vous des snacks, comme des grosses tomates remplies de thon nature ou d’œuf dur, des courgettes cuites à la vapeur, sur lequel vous mettrez juste du sel ou un peu de parmesan. Vous pouvez aussi vous préparer du gaz pacho, avec des tomates fraiches, de l’eau, des concombres et un peu d’ail, et en boire un verre plusieurs fois par jour.

Manger même 20 fois par jour si bon vous semble, mais ne mangez pas de mauvais aliments.
Ne buvez pas non plus de thé ou de café, sauf décaféinés, car cela énerve, et vous n’avez pas besoin d’être énervée.
Si vous vous sentez fatiguée, faites une cure de magnésium, ou consultez votre médecin.
Essayez de vous envoyer de bons messages positifs, comme vous le feriez pour votre bébé. Des mots gentils et encourageants à vous-même.

Cela ne peut pas faire de mal, au contraire.
Dites vous que votre mission de maman, est de rayonner pour vous et pour votre famille : RAYONNER, est le mot d’ordre.
Dans une vie chaque jour compte, et il ne sert à rien de perdre du temps avant de faire bien les choses.
Avoir un enfant est une chose absolument merveilleuse, qui malgré les difficultés que vous rencontrerez par moment, vous apportera le sens de la vie, et des montagne d’amour vrai, puissant, et inconditionnel.
Votre devoir de maman, et de personne, est d’être à la hauteur de cet amour, et de donner plus encore que ce que vous recevrez. Vous verrez que cela place la barre très haut, car vos enfants vous aiment de toutes manière, et ne voient en vous que ce qu’il y a de plus beau, mais cela en vaut tellement la peine, de ne pas les décevoir…

De leur montrer que vous êtes à la hauteur de leurs attentes, et qu’ils ne se trompent en rien sur votre merveilleuse potentialité !!!

La pré-ménopause et la ménopause

La ménopause est une étape naturelle de la vie des femmes, et ne doit pas être vécue comme une maladie, un handicap, ou une injustice.

Il est évident qu’elle provoque beaucoup de changements, mais qui sont liés à l’âge où elle survient dans nos vies, environ vers 50 ans.

Marquée par l’arrêt des menstruations, c’est une étape de transition, qui influencera nos sens et nos émotions, mais auxquelles nous devrons nous habituer, puisque la ménopause représente plus d’un tiers de notre vie.

Lorsqu’on voit aujourd’hui certaines femmes de 50 ans resplendir comme des jeunes filles, il n’y a pas lieu de se tourmenter.

Vieillir en age, c’est la règle du jeu, et pas un privilège uniquement réservé aux femmes. C’est à nous de ne pas tomber dans le piège, et de se dire, ça y est c’est fini pour nous, bien au contraire. Cette étape devrait être accueilli avec dignité, comme toutes celles qui l’ont précédées, et dont nous avons su tirer parti. Pourquoi pas refaire à ce moment-là un petit bilan positif, afin de vivre le mieux possible et en bonne santé, pour nous et notre entourage.

La pré ménopause est l’étape qui précède la ménopause et l’arrêt définitif du cycle menstruel.Cette période peut durer variablement de quelques mois à 5 ans, et occasionnera des irrégularités du cycle menstruel, ou des saignements excessifs, et douloureux.
Lorsque vos règles se seront arrêtées depuis un an, vous serez ménopausée, mais ils existent d’autres symptômes relatifs à la ménopause.

Symptômes corporels

• Bouffées de chaleur, sueurs nocturnes.
• Sècheresse vaginale, douleurs lors des relations sexuelles (vaginite atrophique).
• Incontinence urinaire, infections urinaires récurrentes.
• Modification des réactions sexuelles: diminution de la libido.
• Insomnie, épuisement
• Palpitations
• Fatigue et lassitude.
• Prise de poids.

Symptômes psychologiques

• Changements de l’humeur, irritabilité.
• Problèmes de mémoire.
• Tendance à la dépression.
• Anxiété et nervosité..

Mais revenons sur ce qui est le thème de ce livre, la prise de poids.

Comme toutes les étapes un peu difficiles à vivre, la ménopause est pour les obèses, ou ex obèses encore une étape qui risquent de les faire replonger dans un circuit de mauvaises habitudes, parce que les mauvais réflexes reviennent avec les angoisses.
De plus cette période coïncide en général avec des facteurs extérieurs qui ne sont pas facile à vivre : le départ des enfants, l’approche de la retraite…

Vous devez absolument vous organiser pour limiter les dégâts en surveillant vos apports, et en ayant un peu d’activité physique.
Essayer de ne pas dépasser les 2200 Kcal par jours, en essayant de répartir vos aliments le plus sainement possible.
1000 kcal par jour de glucides, que l’on trouve dans les céréales, les légumineuses, les légumes frais et secs, le lait, les fruits.Ces glucides servent à vous procurer de l’énergie. Le glucose est le carburant de toutes les cellules du corps. Les glucides ne font pas grossir quand ils sont en proportions normales et qu’ils sont absorbés en fonction des besoins qui sont importants.

800 Kcal de lipides, que l’on trouve dans l’huile d’olive, dans les fruits oléagineux comme les noix, les pignons et les noisettes, ainsi que les avocats ; L’huile de poisson est riche en oméga-3, et les acides gras que je viens de citer, sont dits essentiels, car notre corps en a besoin et n’est pas capable d’en produire. Ils sont extrêmement utiles à notre organisme.

Évitez par contre les parties grasses des viandes, le lard, le saindoux, le beurre, la crème fraiche et les margarines.
400 Kcal de protéines, que l’on trouve dans les viandes, le poisson, les fruits de mer, les œufs, les légumes, et le soja, les produits laitiers 0%, et la viande de Grison. Les protéines sont indispensables à notre bien-être, et ne font pas du tout grossir.
Il existe plusieurs traitements pour diminuer les symptômes de la ménopause, mais ces traitements doivent être adaptés à votre état de santé. Dès les premiers symptômes, n’hésitez pas à consulter votre médecin, qui sera à même de vous guider dans cette démarche.

Mais essayer en parallèle de manger le plus sainement possible, de vous détendre, et de pratiquer au minimum une demi-heure d’activité physique, celle qui vous correspond le plus.
Quand vous ressentez une baisse d’énergie, pressez un jus de citron, avec un quart de litre d’eau et une cuillère à café de miel, ce n’est pas calorique, et cela vous redonnera du peps.
Nous sommes fortes, et une vie de femme est semée d’épreuves physiques et morales un peu difficiles, mais nous avons en nous le potentiel de résister à ces épreuves, de les surpasser, de nous renforcer.
Nous avons aussi le don de nous relever, de rebondir, et la ménopause n’est pas l’épreuve la plus difficile de nos vies.
Tout n’est qu’acceptation de soi, et qu’un peu d’organisation.
Si vous êtes arrivé jusque là, vous parviendrez aussi à assumer ces changements.
Chaque âge de la vie, comme chaque jour que nous passons sur terre peut nous faire apprendre et grandir, mais découvrir aussi nos infinies possibilités. Les femmes savent s’adapter, et cette nouvelle période peut si vous le décidez, devenir synonyme de beaucoup de bonheur.

Le surpoids ou l’obésité des hommes : l’homme en danger aussi

Les hommes non plus n’échappent pas au fléau du surpoids ou de l’obésité, et si leurs chiffres sont en moyenne, à peine en dessous de ceux des femmes, leur obésité existe belle et bien, mais on en parle moins, parce qu’ils en parlent moins, et qu’ils gèrent peut-être mieux cette maladie sur un plan psychologique que les femmes. Beaucoup d’hommes m’ont consultés depuis douze ans, avec autant de difficultés que celles des femmes, mais avec des préoccupations différentes, mais avec tout autant de stimulation à changer.

Ensemble nous avons trouvé les moyens qui leur étaient essentiels au démarrage de leur programme, et ils sont tous réussis sans exception à atteindre leurs objectifs. Les hommes sont en général plus conscients du danger auquel ils s’exposent avec le surpoids et l’obésité, et sont de très bons participants au programme Smart and Light, car ils ont beaucoup moins de nostalgie par rapport aux changements qui seront désormais leurs nouvelles habitudes. Je suis toujours émue de les voir renaitre et retrouver leur jeunesse et leur vitalité.

Néanmoins, l’homme en surpoids ou obèse est exposé aux mêmes risques que les femmes, sur le plan de la santé, si ce n’est qu’adulte, il risque de développer un cancer qui n’existe pas chez les femmes, et c’est logique, celui de la prostate.

L’inconfort physique est sans doute mieux vécu, puisqu’ils supportent mieux la surcharge pondérale, et leur image les dérange moins, parce que pour la plupart d’entre eux, ils assimilent leur volume, à leur force ou leur virilité masculine, et ont l’impression de mieux s’imposer.

En revanche, c’est sur un plan professionnel, que les hommes obèses rencontreront plus de difficultés, car il existe aujourd’hui une réelle discrimination à leur égard, surtout dans des professions ou l’image compte.

Mais dans une société où le critère de beauté et de désirabilité, est de toute façon, la ligne, les hommes gros, sont évidemment eux aussi hors-jeu. C’est à l’âge des premières rencontres, que le rejet amoureux sera le plus éloquent. Si le petit garçon trop gros, n’a pas su malgré les railleries des camarades, trouver le moyen de maigrir, il sera amené, lors d’échecs amoureux à avoir plus envie de réagir. Les pulsions d’ordre sexuelles, non assouvies, le rejet affectif et amoureux, sont de bonnes raisons pour se prendre en main.

Et si son charme suffisant n’a pas empêché l’ado obèse ou le jeune homme, de convoiter et d’avoir des relations normales, il ressentira dans le domaine professionnel, le spectre de plus en plus évident de la discrimination, qui sera un véritable obstacle à l’embauche.

De plus pour les employeurs, il est évident que l’obèse dénote dans sa personnalité, d’un manque de volonté, donc de compétence, de réactivité, d’autonomie et de professionnalisme. Son image de « gros essoufflé » n’est pas vendeuse pour la société.

L’obèse est également synonyme d’arrêt maladie plus fréquent et de perte de rentabilité pour l’entreprise.

Facteurs de risques au masculin :

Les facteurs de risque liés à l’obésité des hommes, sont absolument les mêmes que ceux des femmes, si ce n’est qu’en plus, il risquent de développer des cancers de la prostate, d’être infertile, et d’avoir des difficultés d’ordre sexuel, puisque leur organe sexuel peut se perdre dans la graisse pubienne et rendre l’acte sexuel compliqué, voir impossible.

Mais les hommes qui sont moins résistants que les femmes, à la douleur et à l’effort, ressentent en raison de leur surpoids, beaucoup plus symptômes de fatigue et d’inconfort.

Un plus grand essoufflement, des maux de têtes, des migraines, des douleurs lombaires et articulaires, des jambes lourdes, des vertiges, des rougeurs, énormément de transpiration, mais surtout une immense fatigue.

Les hommes sont aussi plus réfractaires que les femmes à se soigner, (car ils sont un peu peureux) et aggravent donc leur surcharge pondérale, par manque d’informations et de soins. Ils sont meilleurs candidats que les femmes à l’infarctus, car ils sont en général, fumeurs et buveurs. Du fait de la sédentarité croissante de nos modes de vie, les hommes ne pratiquent plus du tout de sport, ni d’activité physique, ce qui ne leur permet pas non plus de pouvoir dépenser les calories qu’ils accumulent.

Ils développent eux aussi comme les femmes, des troubles dépressifs du au surpoids, et ont encore plus de mal à en parler avec un psychiatre, car l’aspect consultation psychiatrique reste tabou pour bon nombre d’entre eux.

Pour le cancer de la prostate, l’obésité est un facteur aggravant.

La taille plus importante de la prostate chez les hommes obèses rend plus difficile le dépistage du cancer. Chez un homme obèse, les biopsies ne couvrent pas la totalité de la glande prostatique, ce qui rend le diagnostic plus difficile. Le cancer de la prostate se situe au deuxième rang des cancers les plus fréquents, après le cancer de la peau aux US, et selon la société américaine du cancer, 232 000 américains ont été diagnostiqués avec un cancer de la prostate et 30.000 en sont morts en 2005. Des études ont récemment prouvé que la consommation exagérée de produits laitiers était fautive. La recommandation est d’essayer de remplacer le lait de vache par le lait de soja, et de consommer de la sauce tomate, des tomates, du jus de tomate, et des fraises, qui contiennent de la lycopène et qui serait le seul nutriment susceptible de diminuer le risque de cancer de la prostate.

Le régime alimentaire et l’exercice réduisent de 30% le cancer de la prostate. Un régime à basse teneur en gras, à haute teneur en fibres, et la pratique régulière d’exercice peuvent réduire jusqu’à 30% la croissance des cellules du cancer de la prostate.

Messieurs, essayer donc de manger plus sain, même si vous mangez dehors ou sur votre lieu de travail. Oubliez vos sempiternels sandwichs ou pizzas, et optez pour du poisson, du poulet, de la viande, des légumes, des fruits. Mettez de côté le pain, et la bière, mettez de côté tout ce qui est gras et sucré, et essayer de faire un peu de sport.

Buvez de l’eau, et manger autant de fois qu’il vous plaira dans une journée, mais mangez des aliments sains.

La discrimination sociale et professionnelle

Les préjugés à l’égard des personnes obèses est une réalité partagée pour les hommes et les femmes dans notre société, mais néanmoins la discrimination professionnelle touche plus les hommes.

Les français ont conscience de cette discrimination à l’embauche puisque 74% d’entres eux considèrent qu’un candidat obèse n’a pas les mêmes chances qu’un autre d’être embauché à compétences égales.

Les hommes obèses sont également discriminés pour accéder à des emplois en contact avec la clientèle.

Les candidats obèses ont en moyenne 2 fois moins de chances de décrocher un entretien d’embauche, et un obèse reçoit 3 fois moins de réponses positives pour un poste de commercial … et 24 % de réponses positives en moins pour un poste de télévendeur ! Une discrimination est prévue par la loi, car les recruteurs n’ont pas tous conscience de discriminer en choisissant des candidats en fonction de la photo et du poids supposé. Or, l’apparence physique est bien un critère de sélection qui est discriminatoire au même titre que l’appartenance à une ethnie, le sexe ou l’appartenance religieuse. Qu’il s’agisse d’un poste de commercial ou de télévendeur la discrimination en raison du physique est tout aussi illégale.

La discrimination dans l’accès à l’emploi dont sont victimes les personnes obèses frappe particulièrement les catégories sociales défavorisées. Dans les pays occidentaux comme en France ces liens sont bien connus. Par conséquent, la discrimination au moment du recrutement atteint de manière évidente des candidats qui rencontrent déjà des difficultés d’accès à l’emploi en raison de leur sexe, de leur origine géographique, de leur couleur de peau, du quartier défavorisé où ils résident et de leur capital scolaire.

Chez les hommes, l’obésité provoque en un premier temps l’échec scolaire et l’exclusion de beaucoup de jeunes garçons, et elle est ensuite aggravée par les discriminations directes et indirectes à divers stades de leur vie, de manière très injuste mais pratiquement inévitable. Je dirai que cette injustice-là, faite aux hommes, est du même ordre que celle faite aux femmes, sur le plan du « modèle » féminin revendiquée par la société, et qui défavorise grand nombre d’entre elles sur le marché de la « désirabilité ». A chacun son fardeau, ou son lot de misère.

L’émergence des complexes masculins.s

Il fut un temps ou l’homme gros rassurant, et bon vivant, était fortement apprécié de la gente féminine, et loin de lui l’idée d’en être complexé. On aimait soi le bon gros, gentil, drôle et convivial, et l’on respectait le gros autoritaire, solide et impressionnant, qui représentait en général, le pouvoir ou l’argent.

Mais les temps sont révolus, et gros gentil ou pas, n’est plus au goût du jour.

L’homme gros a perdu son crédit, son « sex appeal », et sa virilité.

Le gros nounours, moelleux et réconfortant va devoir se prendre en main, s’il veut pouvoir plaire. Le gros monsieur sévère et bougon, quant à lui, pourra aller taper du poing ailleurs.

L’homme gros dans son volume, semble plus vieux, moins dynamique, moins responsable, moins viril, moins « in » et les femmes d’aujourd’hui ne recherche pas à s’attirer un compagnon fardeau, qui de surcroît ne fait pas bonne figure.

Ce qui est donc nouveau dans cette obésité masculine, c’est l’émergence du complexe masculin.

Trop gros= pas sexy, pas de vêtements, pas de petite amie, pas de vie sociale, pas de confiance en soi, pas de respect des autres, pas de crédibilité, pas d’embauche, pas de travail, pas d’argent, pas de vacances, pas de loisirs, pas de crédit bancaire, pas d’assurance vie, pas de place dans les transports en commun…

Tout ce dont un homme a besoin pour exister.

Et c’est pour eux si dur de devoir se confier et d’en parler. Si dur aussi car il n’existe pratiquement aucune association d’hommes obèses, et que rien ne leur est spontanément proposé qui soit adapté à leurs problèmes.

Sachez messieurs, que je compatis à ce sentiment de solitude qui doit être le vôtre, car lorsque j’étais jeune obèse en France, il y a de cela bien longtemps, je faisais partie des cas isolés, et j’ai vécu cette obésité de manière bien solitaire.

Mais sachez aussi, que les règles sont les mêmes pour les femmes obèses, et que vous êtes en parfaite mesure de conjurer le sort.

Une lecture que je recommande vivement à ces messieurs, est le livre d’Anthony Robbins, qui est l’un des plus grands coachs de notre génération : »le géant qui est en vous ».

Sachez qu’Anthony Robbins était obèse, mal dans sa peau, et très perdu, avant sa prise de conscience, qui l’a conduit à être aujourd’hui, non seulement un « playboy », mais un orateur extraordinaire, et le plus grand guérisseur de tous les temps.

Messieurs, donnez-vous les moyens de changer, de modifier le cours des choses.

Vous en êtes à la hauteur, et nous avons besoin de vous.